Voyager vers la Lumière

Voyager vers la Lumière

Écoutez l’analyse de l’œuvre

L’allégorie de la Grotte
Dans une grotte souterraine, il y a des gens enchaînés de telle sorte qu’ils ne peuvent voir que le rocher en face d’eux. Ils ne peuvent pas regarder derrière eux, ni à droite ni à gauche. Derrière eux, à l’intérieur de la grotte, il y a un feu. Devant ce feu, d’autres personnes marchent en portant différentes choses. Les ombres de ces choses sont projetées sur le rocher que les captifs peuvent voir. Parce que ces gens, tout au long de leur vie, n’ont vu que ces ombres, ils ont l’impression que c’est la réalité. Cependant, si l’une des personnes enchaînées parvient à se libérer, à sortir de la grotte et à monter sur le sol et, sous la lumière du soleil, à regarder les choses, il se rendra compte de l’erreur dans laquel il vivait lorsqu’il était dans la grotte. . Il se rendra alors compte que ses compagnons, qui continuent d’être enchaînés dans la grotte, vivent toujours plongés dans des illusions. Pourtant, s’il retourne vers les autres et essaie de leur expliquer que le monde n’est pas constitué de ces ombres, alors ils ne le croiront pas et il sera très probablement considéré comme un fou.
Analyse de l’œuvre
Platon est au milieu (No1). Il a un œil fermé et sa joue est relevée. Ces deux traits expriment le doute. Le titre de l’unité est « Les grottes mentales», il y a donc une grotte où se trouve son esprit (No 2)… La grotte avec le feu, évoquée dans l’allégorie, se trouve en bas à droite (No3). Le captif qui est sorti de la grotte se trouve en haut à gauche (n° 4). Essentiellement, c’est toutes les hommes qui veulent en voir plus. Il veut voir la vérité, la Lumière… C’est pourquoi cette œuvre s’appelle « Voyager vers la Lumière » et sur la sculpture cet homme regarde vers la Lumière. En bas à gauche (n°4) se trouve un des autres captifs qui est projeté tel un captif sur l’ombre, alors qu’il est libre sur la sculpture. Les questions qui naissent de ce commentaire sont les suivantes : Sommes-nous libres ? Dans quelle mesure sommes-nous libres ? Qui nous emprisonne ? En haut à gauche (n°5) se trouve Sisyphe, qui symbolise les difficultés de l’ascension.

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